Nom Young ; qui signifie jeune. Un nom approprié pour celui condamné à la jeunesse éternelle. Ce n'est pas son vrai nom, mais plutôt un sobriquet qu'il traine depuis quelques siècles offert par son créateur qui le trouvait petit et chétif.  Prénom(s) Braden ; son prénom est la seule chose qui lui reste de sa vie de mortel. À la base prononcer Braban, qui signifie "saumon" puisque son père était un pêcheur, la forme de son prénom a fini par évoluer avec le temps. Le peu d'individus qui peuvent se permettre des familiarités avec le conseiller s'aventure parfois à le surnommer Bran, un surnom qu'il n'apprécie pas particulièrement. Race Vampire. Rang Conseiller général.  Age 27 ans en apparence, Braden a passé plus de 700 ans sur cette terre. Il est maintenant âgé de 714 ans. Nationalité et Origines Irlandais. Pouvoirs répondre ici Arme de prédilection le sarcasme. Métier conseiller général. Groupe FANG OWNERS. Avatar Evan Peters Crédits Tumblr.

† Caractère Braden est un véritable psychopathe. Il n'éprouve aucun remord face aux gestes qu'il pose, il a souvent tendance à vouloir détruire les gens qui l'entourent pour son propre plaisir et fait preuve d'une cruauté sans borne. Manipulateur et charismatique, Braden connait le pouvoir des mots et n'hésite pas à s'en servir à son avantage pour obtenir ce qu'il désire. N'ayant jamais été le plus grand et le plus fort, c'est sa ruse qui lui a permis de survivre au temps. Il est un charmeur, un véritable gentleman qui apprécie les bonnes manières. Cependant, sous ses traits angéliques se cache un être sadique qui prend plaisir à voir les autres souffrir. Déjà très jeune, il était un enfant turbulent et sans remords pour les actes qu'il posait ; avec les années cela ne fit qu'empirer. Braden est un fin stratège. Calculateur et patient, il ne laisse jamais place au hasard. Il aime le luxe, avec les siècles le petit blond à acquit bon nombre d'oeuvre d'art, de richesses perdues et d'artefacts. On ne le voit jamais dans des costumes bons marchés puisqu'il se fait toujours tailler ses vêtements dans les plus beaux tissus disponibles. Excentrique, il aime bien étaler au visage des autres sa fortune. Il aime la luxure, les femmes et leurs courbes qu'il prend du plaisir à regarder. Il lui arrive souvent de mélanger sexualité et brutalité lui qui apprécie toujours un bon spectacle de torture. Il n'a de respect que pour lui-même et pour son supérieur. Le reste, même s'il partage la même nature, est inférieur. Il respecte la monarchie et les choix de son roi sans broncher. Il apprécie la poésie, particulièrement celle des romantiques Anglais du dix-huitième siècle, notamment Keats.
† Manies 100 mots minimum
☽ Comment vit-il sa nature ? Il maitrise parfaitement sa nature et à depuis longtemps fait la paix avec la mort. Braden a rapidement prit conscience des avantages qu'offrait sa nouvelle vie et malgré que vivre pour l'éternité semble être une malédiction, il a acquis une sagesse que peu d'hommes peuvent se permettre d'imaginer. La révélation des lycans au reste du monde ne change en rien sa perception de son clan. Ils sont dominants. Avec les siècles, Braden a appris que les personnes différentes avaient cette fâcheuse tendance à finir leurs jours dans un cercueil six pieds sous terre. Les créatures n'y échapperaient pas ; les humains ayant peurs de ce qu'ils ne peuvent contrôler, les lycans, faes et vampires étaient condamnés à un lent et inévitable génocide.
☽ Ce qu'il pense des autres races et du coming out des faes et des lycans Pour une créature de la nuit, se révéler au grand jour n'est pas naturel. La grandeur de sa race se mesure à sa capacité de régner dans l'ombre et ne voit aucun intérêt à commencer une guerre ouverte avec le reste du monde. S'il ne méprise pas les lycans et les faes qu'il considère comme des êtres inférieurs et les trouve désorganisés et barbares, il ne voit les humains que comme une source de nourriture potable, un jouet à utilisation limitée que l'on peut se départir lorsqu'on s'en lasse. S'il reste à l'abri des conflits, Braden reste cependant à l'affut de ce qui se prépare. UC

Des cauchemars, j'en ai faits. Par dizaines, par centaines. Sa bouche contre mon oreille, son regard alors que j'allais jusqu'au tableau, je les ai revus, j'ai revisité les mêmes scènes, encore et encore, jusqu'à ce que la nausée passe mes lèvres, jusqu'à ce que je vomisse le dégoût et la haine. Tout est encore là, pourtant, je les sens à l'intérieur de moi, me donnant envie de hurler, de tout détruire sur mon passage, et je ne m'en prive pas. Certains me diront sans cœur, mais j'ai aimé. J'ai aimé mon bourreau d'un amour inconditionnel, avant de le haïr sans limite. J'en suis à présent épuisé, je n'ai plus rien à donner. J'ai alors choisi la facilité.


Les ombres se mélangent et se fondent l'une dans l'autre, telles des fauves affamés. Ils ne sont que de misérables fantômes, et leurs mains m'effleurent comme elles effleureraient le nom gravé sur leurs tombes. Dansant contre moi, s'élevant une dernière fois, la déchéance à mes pieds, criant, riant, tournant sur eux-même sans jamais s'arrêter. Mes oreilles bourdonnent, à ne plus savoir où donner la tête, je progresse lentement, je perds pieds, me reprends. Les visages m'entourent, familiers, inconnus, tous me frôlent sans aucune pudeur, et je n'en ai rien à foutre, je n'en ai plus rien à foutre. C'était ça, la vie. Ne rien ressentir d'autre que cette putain d'adrénaline qui montait, montait, montait, assister à l'existence en elle-même sans être totalement un figurant, sans être totalement un simple spectateur. Vaciller entre les deux, dans cette délicieuse inconstance, dans cette triste inconscience. Soudain, le monde m'apparaît beau, plus qu'il ne l'a jamais été, et j'aimerais tendre le bras pour pouvoir agripper le bonheur, celui que je vois se dessiner devant moi, mais j'en suis incapable, il est intangible, j'aurais beau courir, je ne l'attraperai pas. Je suis condamné à rester là, à l'observer se jouer de moi. Ce soir encore, je l'entends me chuchoter à l'oreille des ignominies, et je ne sais plus ce qui est réel ou pas, j'ai l'impression de m'enliser, lentement mais sûrement, je m'enfonce dans l'illusion et ne fais rien pour y échapper. Qu'elle ouvre sa gueule, qu'elle dévoile ses crocs et m'avale tout entier, je crèverai en ayant atteint le nirvana, ou ce qui y ressemble, je ne sais pas. Je veux lui dire, à cette fille devant moi, à cette part de moi, mais déjà, elle se retourne, fait mine de m'ignorer. Le monde tangue, un instant, et je me mets à douter de son identité. La mort elle-même me tourne le dos.

EN CHANTIER.