Nom Warwick Prénom(s) Jefferson Race vampire Rang bien qu'appartenant à un groupe de vampires, Jefferson se considère comme étant solitaire, même s'il ne l'est pas Age 27 ans pour les humains - 400 ans en réalité Nationalité et Origines nationalité et origines américaines Pouvoirs aucun Arme de prédilection ses dents ? Métier professeur d'histoire pour les cours du soir Groupe fangs owners  Avatar Matt Smith Crédits ♣ Croco.

† Caractère Comme toutes les personnes – vivantes, mortes ou les deux – Jefferson est un homme bourré de qualités. Vous voyez, ce n'est pas le genre de personne à chercher des noises aux autres, que ce soit au premier abord ou lorsqu'ils se connaissent depuis longtemps. Cette amicalité vient du fait que peut-être, il n'a jamais vraiment eu de joie dans sa vie et désire en procurer aux autres en se montrant présent ? Oh, certes, il pourra vous provoquer, vous titiller ; mais vous voyez, ce ne sera pas dans le but de vous énerver, loin de là. C'est juste sa courageuse audace qui se montre. Son apparence charismatique vous donnera une certaine envie d'aller le voir, de l'écouter. Enfin, en temps normal, quoi. Du fait d'une passade plutôt difficile dans sa vie, il a appris à être charitable, impliqué et réceptif. Il aime écouter les personnes qui ont besoin de l'être et il aime les aider autant que faire se peut. Il aurait aimé avoir du monde à ses côtés bien des années auparavant, alors, à défaut d'en avoir eu, il le fait. C'est une personne critique, cultivée et persévérante, qui cherche sans cesse à améliorer ses connaissances, à repousser ses limites. Son érudition, il ne l'étale pas à tout va ; il s'en sert quand cela s'avère nécessaire. Jefferson est dynamique et endurant. Invitez-le à une soirée et vous verrez qu'il sera le dernier encore debout et que ses muscles ne crieront pas à la fatigue. Ce que sont éternité lui a appris, c'est la patience. Elle l'a doté aussi du don d'observation. Tout vient à point à qui sait attendre. Et de ce fait, il est aussi tenace. Maintes fois, on a tenté de le faire changer d'avis, mais cela a très souvent échoué. Jeff est aussi une personne polyvalente. Cela est dû à ses nombreux métiers exercés de son retour parmi les vivants jusqu'à ce jour. C'est une personne sincère, qui préfère dire les choses telles qu'elles sont. Quand il ment, c'est souvent pour protéger l'autre – ou parce qu'il se sent mal à l'aise.

Mais, comme toute personne qui se respecte, il possède aussi une flopée de défauts. Il est arrogant – et ce, de façon toujours polie. Bien qu'il semble calme, Jefferson se révèle être caractériel et capricieux. Il exerce juste un self-contrôle énorme sur sa propre personne. C'est quelqu'un d'inaccessible – ou qui semble l'être. Il est muet et muet, et réservé aussi. Il ne veut pas se dévoiler aux autres. Son histoire le regarde. C'est ce qui fait de lui une personnalité mystérieuse. Sous ses airs de petit saint, il y a enfoui ses airs sadiques. Il a fait des choses horribles ; ils en regrettent certaines, mais les autres, il n'hésiterait pas à les recommencer s'il le fallait. Il est têtu. Quand il commence à faire l'enfant, en tapant du pied pour une chose qu'il veut faire ou qu'il ne veut pas faire et qu'on le lui interdit, il pique sa crise. Jefferson est un vampire introverti. Il ne parle jamais de ses sentiments et préfère préserver les autres de ceux-ci. Aussi, Jeff est très moqueur. Il aime jouer avec les autres, en leur lançant des petites piques qui ne plaisent pas forcément. Mais c'est aussi quelqu'un de sensible, qui est facilement ému ou bouleversé par une situation qui le touche de près.
† Manies Bien que ce ne soit pas sa nourriture de prédilection, Jefferson a l'habitude de cuisiner des lasagnes. C'en est devenu sa spécialité. Aussi, il boit beaucoup de café, même s'il n'en ressent strictement aucun effet et qu'il trouve le goût passablement fade. Quand il rentre chez lui, il enlève ses chaussures qu'il pose dans l'entrée, à côté de son cartable et il suspend son manteau à côté. C'est un automatisme. Il n'ira jamais plus loin dans la maison s'il a toujours ses chaussures aux pieds ou son manteau sur les épaules. Quand il va prendre un café à la machine à café de son lieu de travail, il en profite toujours pour faire un tour avant de rejoindre sa destination ultime.
☽ Comment vit-il sa nature ? Au début, Jefferson avait du mal à se faire à ce qu'il était devenu. Il s'était endormi en étant un humain à l'article de la mort, et il s'est réveillé en étant devenu un jeune vampire. Il a paniqué quand il a entendu les grognements qu'il poussait bien malgré lui, quand il a pris pleinement conscience de ses nouvelles capacités. Mais, au final, il a fini par s'y habituer. Il a eu de bons soutiens pourqu'il puisse s'accepter tel qu'il était. Et puis, il a réussi à se convaincre qu'il pourrait enfin venger toute sa famille et ses propres bourreaux.
☽ Ce qu'il pense des autres races et du coming out des faes et des lycans En ce qui concerne les autres races, du moment qu'elles laissent Jefferson et les personnes auxquelles il tient tranquilles, il ne leur cherchera pas de noises. Il ne les détestera pas tant qu'il n'y aura pas eu une querelle ; mais il ne va pas jusqu'à dire qu'il les adore car il n'a pas encore travaillé avec eux. Cependant, si l'opportunité de traquer un ennemi commun se présentait entre un clan et le sien, peut-être tenterait-il une connexion. Quant au coming out des fae et des lycans, Jefferson ne sait pas quoi en penser. Il pense que c'est une bonne chose de s'affirmer en tant qu'entité à part entière ; mais d'un autre côté, il craint les représailles que cela peut représenter envers les plus anciens, ceux qui sont encore « old school ».

Je me souviens de ce jour. Il était horrible. C'était peut-être l'un des jours les plus longs de ma vie. Un des plus marquants, pour sûr. Je me souviens avoir eu envie de commettre les pires atrocités connues en ce bas-monde, d'avoir envie de sauter le pas. D'avoir moi aussi envie de dormir. Jusqu'à ne plus m'en réveiller.
Quand j'ai quitté le manoir, ce jour-là, il était vivant. Elizabeth jouait du violon dans sa chambre, Père et Mère rigolaient tranquillement avec les parents de Violet. Violet, c'est la fille avec qui j'étais parti me promener. Je pensais alors que la vie était belle et que pour rien au monde je ne la troquerais. Je pensais alors que rien ne pourrait nous arriver en cet instant précis. Foutaises ! Je m'étais trompé sur toute la ligne. Quand j'ai posé un pied dans le hall du manoir, j'ai senti comme un courant d'air glacé m'assaillir. Un drôle de frisson parcourut mon échine tandis que mes pas sur le sol résonnaient tristement dans le lourd silence qui me heurtait de plein fouet. Le violon, les rires, disparus. La vie ? Évanouie. Mais la claque que je me pris en pénétrant dans le salon fut encore plus violente que le silence.
Au début, je n'ai pas crié. Je me suis contenté de les observer, avec des yeux choqués. Ils semblaient si paisibles, ainsi étendus ! Mais ils ne dormaient pas, loin de là. Et le cri de Violet brisa le silence. Mon cœur s'était soudainement mis à battre avant de chuter soudainement à mes pieds. Sans que je puisse me contrôler, j'avais couru vers leurs cadavres et je m'étais jeté à leurs côtés. Je n'ai pas crié, je m'en souviens. J'étais trop choqué pour pouvoir le faire. Violet s'était évanouie, comme l'avait laissé supposer le bruit d'une chute. Tout était si ordonné dans ce salon ! Ils étaient morts sans s'être battus. Comme s'ils savaient que leur heure était venue ! J'étais encore cramponné à leurs corps quand j'ai entendu ces pleurs.
Il y avait, au sol, une ligne de sang, qui menait jusqu'au placard. Comme si quelqu'un s'était traîné jusque là pour y trouver refuge. J'espérais y trouver ma sœur, dans un bien moins mauvais état que nos parents. J'ouvris la porte du placard, avec appréhension. Elizabeth se tenait là, ramassée sur elle-même. Ses cheveux étaient emmêlées, elle qui était toujours si impeccable !, ses yeux étaient rouges à force d'avoir pleuré et ses joues étaient brûlées par les larmes qu'elle versait depuis un bon moment déjà. Sa jupe étaient remontées sur ses cuisses, dévoilant des bas qui ont été dérangés. Elle n'avait plus ses chaussures ; elle n'avait plus non plus le collier en or serti de rubis qui se trouvait habituellement à son cou. En me voyant, elle s'était jetée dans mes bras et s'accrochait à moi comme si j'étais la seule chose qui lui permettrait de tenir.
Et peut-être qu'elle avait raison.

Il m'aura fallu du temps, beaucoup de temps pour comprendre ce qui s'est passé. Je n'ai pas voulu la brusquer, mais en même temps, l'impatience avait commencé à me ronger ! Alors, ma patience aura eu raison de moi, et elle a fini par se confier.
Père et Mère avaient reçu, ce jour si long, des personnes qu'ils pensaient être leurs amis. Les parents de Violet. Et ils ont été attaqués. Mère hurlait à s'en époumoner. Père avait essayé de la protéger. Mais le couteau que ses assassins tenaient avait eu raison de lui. Et, tandis que Mère hurlait encore, la lame d'acier pénétra sa chair avec aisance. Son cri se confondit soudainement avec le silence. Alertée par ces bruits, Elizabeth était descendue voir ce qui se passait. Jamais elle n'aurait dû descendre. Jamais. Et quand elle a découvert cette scène macabre, elle avait tenté de fuir, mais déjà, on l'avait empoigné par le bras. Elle fut abusée de bien des manières. On lui porta plusieurs coups de couteau, sans gravité, aux côtes. Et ils l'avaient laissé pour morte. Elle s'était réfugiée dans ce placard quand ils avaient décidé de partir.
Partir avec la fortune familiale. Partir avec son enfance.
Quatorze ans et déjà si salie.

J'avais tout plaqué pour la sécurité d'Elizabeth. Notre ville natale, le manoir familial, notre propre richesse, afin de la protéger. Partir loin, où on ne nous connaissait pas, m'avait paru être la bonne solution. L'éloigner de ce lieu où sa vie s'était si soudainement déchirée. Nous n'avions emporté que des valises remplies de nos vêtements. Elle, elle emportait aussi ses souvenirs, empaquetés dans du velours noir. Lorsque la nuit venait, ils s'emparaient d'elle, la faisait hurler à la mort. Dans ses moments d'intense vulnérabilité, ils la démolissaient toujours un peu plus.
L'espace de quelques mois, ces cauchemars s'étaient estompés. Ils ne la hantaient plus, et elle semblait plus paisible. Mais ils ont recommencé. Ma pauvre Elizabeth. Ma pauvre petite sœur ! Le médecin lui avait prescrit du laudanum. Selon lui, ça devait calmer ses troubles nocturnes. Ses nuits étaient rapidement devenues plus calmes mais elle fut aussi rapidement victime d'hallucinations. Elle voyait le Mal partout. Il la guettait, la traquait et semblait prêt à lui sauter dessus.
Jusqu'au jour où ce mal la mit un jour sur un bûcher.
La chasse aux sorcières avait commencé.
La dernière vision que j'eus d'elle, c'était son visage ravagé par la douleur, ses vêtements qui s'embrasaient. Parfois encore, j'entends ses cris me vriller les tympans. J'étais resté immobile face à ce supplice, tant pour elle que pour moi. Mon inactivité et ce souvenir me hanteront jusqu'au jour où j'ai cessé de vivre.

UNDERCO.